Maisons d’Espoir
Le reportage de l’émission Pano et l’enquête de la justice donnent à penser que de l’argent a été gagné sur le dos de personnes dans le besoin. Cela provoque une énorme réaction et un choc, d’autant plus lorsque la communauté dans laquelle cela se passe et les réfugiés qui sont concernés sont tout sauf inconnus.
Des églises en Europe plaident pour des routes sécurisées pour des êtres en fuite (les programmes Couloirs Humanitaires et Safe Passage). Elles souhaitent empêcher que des personnes ne meurent en mer et dans les déserts ou dans des camps de réfugiés, abandonnés par tout espoir. Ensuite, elles demandent aux autorités de donner à plus de réfugiés (fragilisés) dans les camps une chance de se réinstaller chez nous. De la sorte, des êtres humains ont la possibilité d’émigrer avec un visa humanitaire obtenu légalement. Dans plusieurs pays européens, les Eglises se sont également engagées à offrir aux réfugiés qui demandent une protection internationale, un transfert en toute sécurité puis de soutenir l’intégration dans les pays d’arrivée, cela en lien avec leur gouvernement.
L’EPUB a également participé sans réserve au programme des Couloirs Humanitaires sous la conduite de Saint Egidius afin d’assurer le passage d’un groupe de 150 personnes vers notre pays, selon des critères préalablement convenus et en consultation avec le gouvernement. Par souci de clarté, nous ne sommes pas devenus plus riches d’un cent en termes de finance, mais bien dans le domaine de l’humanité. Quelques-unes de ces familles ont été prises en charge par des églises locales de l’EPUB. C’est l’histoire d’une petite contribution à la recherche de plus de justice et d’humanité. C’est une expérience positive qui nous a appris à quel point il est important de procéder à une sélection en fonction de critères transparents et de ce qui est nécessaire lorsque les gens arrivent ici.
Dans le développement ultérieur d’une collaboration avec les partenaires sociaux, il est important de faire appel au HCR et aux ONG professionnelles pour prévenir les abus douloureux, comme ceux qui sont en train d’être révélés.
Nous nous inspirons des recommandations politiques des organisations de réfugiés et de l’ASBL Orbit pour les questions de visas humanitaires et demandons aux hommes politiques de les examiner sérieusement, car nous restons convaincus que des partenaires de la société civile, y compris les différentes communautés religieuses, souhaitent apporter leur contribution.
Au nom du groupe de projet Maisons d’Espoir
Tetty Rooze
